addRecorder ip_view Erreur SQL : Field 'ip' doesn't have a default value
INSERT INTO ip_view VALUES ()
L'exploration Spitzberg - 17 juillet' - Les Voyages de TMR : Croisieres & Tour du Monde
× fermer ce panneau

Bonjour,

Vous avez besoin d'aide ?

  • Horaires téléphoniques de TMR : de 9h à 18h
  • Du lundi au vendredi

L'exploration Spitzberg - 17 juillet'

17 juillet : La Baie du Roi - La Baie de la Croix - Lilliehookfjord

Premier réveil au Spitzberg, 78°de latitude Nord, avec un léger vent d’Ouest ! Nous naviguons sur une mer d’huile… aujourd’hui nous visiterons la Baie du Roi, Lilliehookfjord ainsi que la Baie de la Croix, territoire de grands ours blancs et phoques. Les fronts glaciaires y sont nombreux, la faune, peu farouche et la flore, spectaculaire. Au micro, une voix retentit à bord. On nous annonce que la sortie en zodiac se déroulera dans 1h, alors que nous finissons notre petit déjeuner. Il est temps de retourner dans nos cabines et de nous munir de nos appareils photos, rechargés pendant la nuit. Un petit passage par le pont s’impose ! L’atmosphère est si calme que l’on peut entendre le crépitement des icebergs qui, en fondant, libèrent de petites bulles d’air.  

Premier contact avec la nature, une fois à bord des zodiacs, nous observons immédiatement un goéland bourgmestre attraper une jeune mouette tridactyle, tandis que nous passons devant une colonie de six phoques se dorant au soleil sur de petits rochers. Du long de ses 22 km de long, à quelques 600 kilomètres des côtes norvégiennes, la Baie du Roi concentre les plus beaux à-pics et les plus vertigineux fronts glaciaires. Le glacier est surmonté par les « trois couronnes », Nora, Svéa et Dana, nommées en l’honneur des trois royaumes Scandinaves. Des merveilles ! Ce sont trois sommets échancrés, déchiquetés par le gel, dépassant 1.200 m d’altitude, dont la pointe est une roche plus sombre en forme de diamant. 

Nous sommes désormais immergés dans cet univers d’expédition arctique. Nous débarquons sur une petite plage de sable et de galets. Sur les pentes avoisinantes, plusieurs rennes femelles accompagnées de leur veau broutent tranquillement. Nous remontons un petit vallon riche en plantes typiques du Spitzberg : silène acaule formant de beaux petits coussins vert clair parsemés de minuscules fleurs roses, cassiope tétragone avec ses petites fleurs blanches en clochettes, lycopodes verts-jaunes, lichens des rennes jaune clair, autres lichens de couleur grises et aussi les saules nains et réticulés, arbres de quelques centimètres de haut aux minuscules feuilles vert vif. Nous arrivons en haut de ce vallon, d’où la vue porte sur le glacier qui alimente le torrent. Les rennes aperçus plus tôt traversent ce torrent boueux les uns après les autres. Une vue panoramique exceptionnelle ! Nous rejoignons ensuite un belvédère duquel nous avons une vue imprenable sur la baie Tinayre dans laquelle est ancré le Noorderlicht. Tout le monde arrive sans trop de difficulté à descendre le pierrier. 

Après une trentaine de minutes à profiter de ces images qui resteront gravées à jamais dans nos mémoires, nous retournons sur le navire pour un déjeuner savoureux. Direction le front de glace de Lilliehookfjord ! La navigation se fait d’abord en eau libre puis avec de plus en plus de glaçons flottant. Sans aucun repère, nous n’avons aucune idée des distances. Le glacier éponyme forme une espèce de cirque où convergent plusieurs langues glacières formant un front unique d’une longueur de près de 7 km. Le capitaine stoppe le moteur à moins d’un kilomètre du front et nous restons sur le pont à observer et photographier la falaise de glace tout en espérant la voir s’écrouler. Hélas, ce ne sera pas le cas. Nous arrivons au bout d’une heure de navigation devant une petite falaise où se tient une colonie de macareux moines et de guillemots de Brünnich. Le capitaine stoppe le navire à quelques dizaines de mètres des rochers pour que nous puissions les observer de près. Sur les rochers adjacents, plusieurs couples de bernaches nonnettes ont établi leur nid. Pour l’un d’entre eux, l’éclosion a déjà eu lieu et les oisillons sont visibles : ce sont de petites boules de duvet gris.

19h30, la journée s’achève par un délicieux cocktail organisé sur les ponts extérieurs, pendant que le soleil ricoche lentement sur l’horizon. Il est temps d’aller dîner - repas toujours le plus long - après une telle journée, arrosée aussi en soirée de quelques bons crus ! Plus tard, quelques passagers se réuniront au Bar.


Voir les autres articles